Paroisse Sacré-Coeur-de-JésusParoisse Sacré-Coeur-de-Jésus

La communauté chrétienne Saint-Raymond

PAROISSE SAINT-RAYMOND-DU-NORD

L'Église Saint-Raymond-Nonnat

PAROISSE SAINT-RAYMOND-DU-NORD

Historique

En des temps plus anciens, aux XVIIe et XVIIIe siècles, les Hurons pratiquaient largement la chasse sur une étendue qui allait servir d'assise à la seigneurie de Bourg-Louis ainsi qu'aux cantons de Gosford, de Roquemont et de Colbert. La Seigneurie de Bourg-Louis appartenait conjointement au Sieur Bernard-Antoine Panet et Peter Langlois. L’idée de coloniser la vallée de la rivière Sainte-Anne fut encouragée par les seigneurs. Les Blancs commencèrent à s'y installer à compter de 1830 avec l'arrivée de quelques familles en provenance de l'Ancienne-Lorette mais aussi par des premiers colons anglais, écossais et irlandais. C’est Harriet Antill, une anglophone mariée à Bernard-Antoine Panet, qui a attiré ici des centaines d’Irlandais fuyant la famine dans leur pays. Ceux-ci sont arrivés par voiliers à Québec pour ensuite recevoir des lots de terre situés dans la seigneurie de Bourg-Louis. Possédant de profondes convictions religieuses, ils construisent, en 1837, la chapelle Saint-Bartholomew qui fut inaugurée en 1840. Elle est le plus ancien lieu de culte anglican de Portneuf.

Au printemps de 1831, quatre jeunes aventuriers, Joson Déry, Alexis Cayer, Pierre Plamondon et Pierre Duplain, et l’arpenteur Ignace Déry traversent forêts, lacs et rivières pour aboutir au pays dont ils avaient entendu parler par les Hurons. Arrivés sur les lieux, ils se partagent les terres comprises entre la côte de la Grande Ligne jusqu’à celles menant à Chute-Panet. Les années 1831 et 1832 sont consacrées au défrichage des terres pendant la belle saison, alors que l’hiver, les aventuriers retournent à l’Ancienne-Lorette. L’année suivante, les femmes les accompagnent pour préparer l’installation. Par la suite, d’autres pionniers viendront participer à la colonisation de l’arrière-pays. Les habitants s’installent donc dans le comté de Hants (abréviation anglaise de Hampshire) qui, en 1829, fut baptisé Portneuf.

La mission de la rivière Sainte-Anne compte déjà 210 habitants en 1839. Le 24 février 1842, une assemblée présidée par le curé Hugh Paisly, de la paroisse Sainte-Catherine, élit les premiers syndics, c’est-à-dire les personnes chargées de veiller aux intérêts de l’institution naissante. Le 25 mai 1842, Mgr Joseph Signay, évêque de Québec, procède à l’érection canonique de la paroisse de Saint-Raymond-Nonnat, dans la seigneurie de Bourg-Louis et le canton de Gosford. Comme la nomination du premier curé s'est effectuée le 31 août, jour de la fête de saint Raymond Nonnat, ce patronyme fut tout naturellement retenu.

L'église

Une première chapelle fut construite en 1844 au bord de la rivière Sainte-Anne presque vis-à-vis du temple actuel; elle sera détruite par les flammes le 10 janvier 1858. On la remplace par une petite église recouverte de granit. La construction et la décoration intérieure sont confiées au maçon Augustin-David Dussault et au menuisier Toussaint Vézina. Après une quarantaine d’années et malgré des réaménagements successifs, cette église ne répond plus aux besoins de la population toujours plus nombreuse.

À la fin de 1899, l'emplacement de la future église est fixé au sud de l'ancienne. L'architecte David Ouellet, qui a travaillé à l'église précédente, propose ses services au conseil de fabrique, mais c'est à son collègue Georges-Émile Tanguay que la commande est accordée. En décembre, les plans sont mis à la disposition de l'entrepreneur Élisée Pagé que l'on charge aussi de la démolition du vieux bâtiment. L'édifice est une œuvre importante du néo-classicisme et prend la forme d'une croix latine avec choeur en saillie et abside en hémicycle. Il mesure 60 mètres (180 pieds) de long par 27 mètres (80 pieds) de large et 19 mètres (55 pieds) de haut. Il peut accueillir 1 400 personnes. La pierre de granit gris des murs provient de Rivière-à-Pierre. La pierre angulaire a été bénite le 26 août 1900 par Mgr Louis-Nazaire Bégin, archevêque de Québec. La tour-clocher, flanquée de contreforts aux lignes épurées, loge trois cloches lesquelles furent bénites le 10 juillet 1850 par l'abbé Cyprien Tanguay, curé de la paroisse, pour la première église.

Sitôt la construction achevée, Élisée Pagé s'engage à exécuter le décor intérieur pour décembre 1901, suivant les plans de l'architecte Joseph-Georges Bussières qui, peu après le début des travaux, se retire du projet et Georges-Émile Tanguay prend le relais. L'architecture intérieure montre des colonnes à chapiteaux corinthiens qui supportent de larges tribunes latérales et centrales. L'ornementation en plâtre et en bois est l'oeuvre du statuaire Michel Rigali, de Québec, dont l'atelier applique la peinture et la dorure. La première messe a été célébrée en 1902.

En 1903-1904, le sculpteur Joseph Villeneuve, de Saint-Romuald, réalise trois autels et dispose autour du choeur huit consoles surmontées de dais, destinées à recevoir des statues. Par la suite, Villeneuve se consacre à la décoration du choeur et de la sacristie. Le chemin de croix, des reproductions du peintre Monty et importées d'Italie, a été inauguré le 25 mai 1918. Le tabernacle date du 7 mai 1937. Quant à la lampe du sanctuaire, elle date du 14 juin 1942 pour souligner le centenaire de l'érection canonique de la paroisse.

Il s'écoulera près d'un demi-siècle avant que l'église ne fasse l'objet d'importants travaux. En 1953, l'artiste-décorateur Marcel Gagnon exécute une réfection du décor intérieur. Puis, dans la foulée de Vatican II, en 1966, les architectes Bélanger et Tremblay proposent une modernisation du décor du sanctuaire. Une table d'autel en granit de Rivière-à-Pierre est installée et des vitraux modernes sont installés dans les fenêtres. Plusieurs pièces du mobilier liturgique et des éléments ornementaux disparaissent lors de cette intervention, dont les trois autels de Villeneuve, la chaire, le banc d'oeuvre, la balustrade et les appliqués en plâtre de la voûte.

Même si l'église a subi des pertes à la suite de ces rénovations, elle abrite aujourd'hui des oeuvres d'art contemporaines qui contribuent à sa spécificité. Dans le haut du sanctuaire et sur la tour-clocher, des vitraux abstraits, réalisés en 1966 par Jacques Déry, des Verrières du Québec, ont été installés. Dans le choeur, une peinture de Gatien Moisan (1992) et une sculpture de Jacques Bourgeault (1981), de Saint-Jean-Port-Joli, représentent le Christ ressuscité. Elles côtoient les huit statues anciennes achetées en 1904 de la maison J.P. Garneau, de Québec. Une ronde-bosse de saint Raymond Nonnat, oeuvre de Lauréat Vallières (1967) a été déplacée du bras gauche du transept à la place d'accueil à l'arrière de l'église. L'ambon, les chandeliers et le cierge pascal en fer forgé sont l'oeuvre des frères Paul et Mandoza Papillon.

*Source : Musique Orgue Québec

L'orgue

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Casavant, Opus 730, 1918 / Bertrand, 1987 2 claviers manuels et pédalier / 2 manuals and pedal 36 jeux / stops, 43 rangs / ranks Traction électro-pneumatique des claviers et des jeux / Electro-pneumatic key and stop action.

Bien avant que l'orgue Casavant ne soit installé dans l'église, M. A. Gauvreau fut le premier musicien engagé par la Fabrique, le 3 août 1883. En 1989, on se portait acquéreur d'un Vocalion au prix de 825 $. Le 8 juin 1902, Mlle Marie-Louise Bourassa était engagée comme organiste, succédant à M. Charles-Borromé Marcotte.

Le 8 avril 1917 naissait officiellement le projet d'acheter un nouvel orgue; on désignait alors un groupe de citoyens pour signer le contrat avec Casavant, de Saint-Hyacinthe, une firme de grande réputation. L'instrument a été payé 7861 $.

M. Roland Gingras, de Québec, fut le premier organiste, et tint ce poste jusqu'en 1920, alors que M. J.Edouard Ouellet fut titulaire des orgues jusqu'à l'année suivante. De 1921 à 1925, Mlle Fernande Moisan fut organiste attitrée. C'est Mlle Augustine Plamondon qui prit la relève le 29 novembre 1925, pour entamer une carrière d'organiste qui s'est poursuivie jusqu'à nos jours.

Mme Plamondon-Smith, lors de ses voyages, était remplacée par sa soeur Georgette Plamondon. L'orgue de Saint-Raymond a aussi été touché par Mmes Huguette Cloutier Dion, Carmen Gasse et Hélène Sauvageau. Saint-Raymond pos­sède un orgue de grande classe, que des spécialistes évaluent aujourd'hui à 225 000 $.


Ci-dessous l'extrait provenant du site Web «Musique Orgue Québec»
En 1917, le conseil de fabrique commande un orgue à la maison Casavant Frères. L'Opus 730 possède, lors de son inauguration, 36 jeux répartis sur deux claviers manuels et pédalier. La bénédiction de l'instrument par Mgr Paul-Eugène Roy, évêque auxiliaire de Québec, a eu lieu le 10 février 1918.

Il s'agit d'un instrument assez particulier! De ses 36 jeux, il existe pas moins de 21 registres de 8'. Le Grand-Orgue, sans Bourdon 16', se développe autour d'une Montre de 16' et deux lourdes Montres de 8'. Les inscriptions à l'intérieur de l'orgue font état, au lieu d'une Trompette de 8' au Grand-Orgue, de rien de moins qu'un Tuba Mirabilis de 8'. À chaque clavier, deux pressions différentes alimentent les tuyaux, dont une de 8" (203 mm). Les trois réservoirs présentent deux types de construction différents : deux à plis simple et un grand à plis multiples que l'on pouvait autrefois pomper manuellement et qui n'alimentait qu'une partie (basse pression) des jeux du Grand-Orgue et de la Pédale. Enfin, la construction même des sommiers semble avoir été le fruit d'une expérimentation osée puisque les pièces de bois qui forment les tables sont disposées dans le sens de la largeur des sommiers, ce qui va à l'encontre de la façon normale de faire qui était pourtant bien établie à l'époque.

En 1987, après plus un demi-siècle de bons services, l'usure normale, l'empoussièrement général et l'état des cuirs de l'orgue réclamaient une intervention. Les autorités de la paroisse, conscientes de cet état de choses et sensibles au fait que leur orgue, malgré ses qualités, était mal à l'aise dans l'interprétation de la plus grande partie du répertoire d'orgue, acceptèrent de modifier l'ensemble de l'aspect sonore de l'instrument. Suite à une consultation auprès de Antoine Bouchard et de Sylvain Doyon, la soumission de la firme Orgues Bertrand Inc., de Québec, est retenue et l'ensemble des travaux lui est confié.

L'orgue fut donc en partie démonté, entièrement nettoyé et recuiré. De plus, l'alimentation en vent fut rationalisée en ne conservant que deux réservoirs et en ramenant à un niveau raisonnable les pressions exagérées. Dans le même esprit de clarté et de simplicité, les transmissions pneumatiques furent remplacées par de simples postages à partir des grands sommiers.

Mais c'est au plan de la restructuration sonore que les facteurs ont le plus clairement donné une vie nouvelle à cet instrument. Par souci d'économie, la plus grande part des jeux fut conservée. Par souci d'efficacité, certains jeux neufs furent intégrés, mais tout l'ensemble a été révisé, retouché ou carrément transformé. L'harmmonisation a été confiée à Paul Proulx.

*Source : Musique Orgue Québec


Les oeuvres de VOTRE Église

Oeuvre de Louis Jobin (1845-1928)
Oeuvre réalisée en 1887

Louis Jobin né à Saint-Raymond-de-Portneuf, le 26 octobre 1845 et mort à Sainte-Anne-de-Beaupré le 11 mars 1928 est un sculpteur québécois d'Art sacré.


Ci-dessous un crucifix en bois d'orme pour la croix et en cerisier pour le corpus. La tête du Christ penche vers le bas, les yeux à demi fermés. Au dessus de sa tête : un phylactère INRI du même bois que le corpus


Ce crucifix appartenait à Mgr J-Arthur Gauthier, 2ième curé de Giffard (1919-1956). Avant son décès, il donna ce crucifix à la congrégation des Sœurs de la charité de Québec

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Suite des oeuvres de Louis Jobin...


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Les curés depuis 1844...

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Le kiosque de la criée


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Extrait du livre «Saint-Raymond au coeur de la rivière Sainte-Anne (1842-1992)

L'Église construite en 1858 et démolie en 1899

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Notre-Dame des Neiges, plus connu sous le nom de Petit Saguenay.

La chapelle St-Agricola a été construite au printemps 1860 pour les Irlandais et les habitants des environs. Elle était située près de la rivière Bédard à 2 milles plus loin que son endroit actuel.

La chapelle et la cloche ont été bénites par l'abbé Cyprien Tanguay le 3 septembre 1863.

Déménagée en 1904 sur son site actuel et le terrain a été donné par M. Xavier Voyer.

Le premier site de la chapelle est indiqué par une croix élevée en hommage aux familles irlandaises.

La messe de minuit était célébrée chaque année à Noël. Pendant la période estivale, une messe était célébrée tous les dimanches à 10h00.

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